♫ Rukawa Kaede, le guépard de Seibu.

Le physique d'un futur très grand... Dans un sport comme le football américain il n'y a pas qu'une seule morphologie type, puisqu'en fonction des positions jouer, ils ne demandent pas les mêmes prédispositions physiques. Dans mon cas, je suis certainement ce qui se rapproche le plus du physique idéal pour le poste de running back. Mon un mètre soixante-dix me permet, notamment grâce à mes longues jambes d'avoir une allonge assez importante lors des courses de vitesse, afin d'aller vite, très vite. Accompagner par des bras assez frêle, faisant des gestes très rapide et fluide pour maintenir l'équilibre de mon corps lors d'une accélération dépassant l'imagination. Une combinaison parfaite, une véritable offrande de la nature, puisque ce n'est pas quelque chose qu'on peut avoir en s'entraînant... Non... C'est véritablement une « chance » offerte par la vie, une chose qui pourrait faire mentir le dicton qui dit que « nous naissons tous égaux »... Enfin, ceci n'était jusqu'à très longtemps qu'un physique basique, puisque le football américain n'était pas présent dans le début de mon enfance. Bien sûr, on ne peut jamais se reposer sur ces acquis, même s'ils ont l'air suffisant pour être suffisant fort. Donc, je fais tout pour garder la ligne, restant ainsi dans les soixante, soixante-cinq kilogrammes. Pour moi il est impossible d'avoir ne serait-ce qu'un kilogramme de surplus, il était impensable de laisser un bide s'installer et détériorer mon corps si magnifique. Après tout, mon physique est ma principale arme pour charmer les jeunes demoiselles, qui pour la plupart ne reste pas insensible à mon charme. Effectivement, c'est important de le dire pour me décrire physiquement ! Non ?! Aucune fille qui se respecte ne pourrait résister à la beauté de mon visage, faisant chaviré leur coeur du fond de mes yeux bleu clair, les plongeant dans un véritable océan et les enivrants de désirs. J’en fais trop ? Mais, non… Ne soyez pas jaloux… Mon charme ne se résume pas qu’à cela, voyons ! Je ne suis pas aussi prétentieux, enfin si peut-être, un peu. Bien que mon physique hors du commun est mon arme fatal, mes fringues me mettent également bien à mon avantage. Toujours élégant, j’aime être vêtu comme je le mérite, c’est-à-dire avec classe et distinction.

Un égocentrique talentueux... Avant tout, je dirais que je m'aime... Même si cela paraît étrange, je m'admire moi-même et donc j'ai un ego assez important et il me sert énormément lors des matchs afin de faire en sorte de toujours être devant mes adversaires. La défaite n'est pas dans mes gênes, elle me répugne plus que tout, d'ailleurs plus jeune je n'avais pas ce goût de la victoire où bien je ne l'avais jamais remarqué... Chacun se bat avec ces armes et ces capacités, pour moi il s'agit de la course et également dans un degré moins élevé de la dextérité. Courir, au début pour moi ce n'était pas véritablement une envie de ma part, malgré mon physique qui m'avantageait pour le faire. Non, j'ai réellement démarré la course au collègue, dans l'équipage d'athlétisme de celui-ci. Pourquoi ce sport ? Tout simplement, car je cherchais le plus populaire de mon établissement, afin de pouvoir être admiré par les filles, ceci a toujours été mon but étant plus jeune... En effet, mon uniquement motivation était d'être admiré et aimer des filles, toutes folles des athlètes, pour moi c'est un moyen d'être encore plus adulée qu'à l'accoutumer. Vous l'aurez peut-être compris, après ces quelques lignes, mais je suis quelqu'un qui frime énormément. Pas pour énerver les gens, même si sans m'en rendre compte c'est ce qui se passe tout le temps... Mais, juste pour attirer les regards de ces dames. Un frimeur gentil, bien sûr, de toute manière j'ai horreur de la vulgarité qui n'irait pas du tout avec ma classe inégalable et ma beauté sans pareil. Pendant longtemps, le sport n'était qu'un moyen de draguer, donc... Mais, lors de mon premier match de football américain au lycée, quelque chose avait changé en moi. Je pouvais sentir l'instinct de rivalité qui commençait à me ronger l'esprit, je ressentais l'envie d'être plus fort pour ne plus jamais subir de défaite, avec autour de moi des coéquipiers se battant pour que je puisse être mis en avant... Je crois que c'est la première fois que j'ai pensé à autre chose qu'à moi-même, me disant même que peut-être ce sport allait me changer légèrement.

« La vitesse est une arme » Le Guépard de Seibu' Du plus loin que je m'en souvienne, j'ai toujours couru un peu plus vite que ceux de mon âge et même parfois un peu plus âgée. Même si la course n'était pas une passion, lorsqu'il m'arrivait de faire des sprints je sortais du lot. Pourtant, mes parents n'ont jamais été de grands sportifs, donc je ne comprends pas d'où vient cette facilitée naturelle dans la course. Pour connaître la « star »... Euh... Le sportif que je suis, il faut revenir à l'époque du collège, lors de mon entrée dans l'établissement et au moment du choix du club de sport que j'allais rejoindre. Bien sûr, étant assez jeune le choix des sports n'étaient pas très étendu, mais pour moi le sport n'était pas important en soit. Une seule chose m'importait dans ma décision, il fallait uniquement que ce soit le sport le plus populaire dans l'enceinte du collège, celui qui déchaîne les passions et qui est suivi par l'ensemble des étudiants... Enfin, des étudiantes plus particulièrement... C'est pour ces raisons, dans ce cas-là, pour cette raison que j'ai choisie de faire de l'athlétisme afin d'acquérir une certaine notoriété auprès des filles. Je ne sais toujours pas d'où viens se désir de plaire aux filles, toujours à vouloir faire l'intéressant pour attirer l'attention vers moi. Rien de mieux pour cela que de pratiquer un sport, puis si en plus j'arrivais à y être bon, c'était encore mieux. Lors de mes premiers entraînements ma motivation frisait le néant, j'avais beau regardé dans tous les recoins du stade, mais je n'apercevais aucune fille me regardant. Cela ne se déroulait pas du tout comme je l'avais imaginé, puisque dans ma tête je m'attendais à ce qu'on me déroule un tapis rouge menant jusqu'à la piste de course. Puis, dans ma vision des entraînements, il y avait des centaines de filles dans les tribunes criant mon nom avec amour et sensualité et lorsque je regardais vers elles ça déclenchait un véritable tsunami d'acclamation... Rien qu'en y pensant, cela me donne la hargne capable de faire dix tours de pistes sans prendre ne serait-ce qu'une bouchée d'air ! Hélas, la réalité était plutôt fade. Oubliez le tapis rouge, les filles et la belle vie... Non, il n'y avait que des efforts à fournir sans aucune récompense, à vrai dire à cette époque j'étais tout prêt d'arrêter le sport. Aucune raison de se fatiguer pour rien, dans ces conditions il est impossible de trouver l'énergie nécessaire pour suivre les entraînements. Ma décision était prise, j'allais rester une semaine et au début de la semaine qui suivait mon adhésion au club, je quitterais celui-ci, sans regret... Durant les deux entraînements de la semaine en question, je n'avais jamais réellement couru et personne ne connaissait réellement ma vitesse au sein de l'équipe d'athlétisme. Puis, vint enfin l'événement qui me fit rester pour tous les autres entraînements de l'année, c'était la première petite compétition contre un autre collège. C'est lors de cette journée que j'avais compris... Bien que les entraînements s'annonçaient pénible et usant, la vision de ce jour-là m'avais motiver comme jamais auparavant, puisque la tribune du stade était pleine et l'ensemble des étudiants de mon collège était présent pour nous encourager. Plus je regardais et plus je sentais l'excitation envahir mon corps, c'était comme-ci d'un coup tout était possible devant toutes ces filles qui allaient assister à ma course... Une seule course, hélas, pour cause de mon manque d'implication lors des entraînements précédents... Hasard où destin, celle-ci était un sprint de vingt mètres, une distance très courte, mais qui suffis amplement pour des jeunes de nos âges. Dire que je n'avais même pas de crampon pour adhérer à la piste, que je n'avais jamais appris à courir et à partir correctement, je me sentais un peu nerveux étrangement. J'avais totalement ignoré l'aspect compétitif du sport, m'étant concentré uniquement sur la popularité du sport, mon cœur semblait s'être agrandis d'un coup tellement mon pou c'était accéléré. De la sueur apparaissait même sur mon visage, bien que j'étais toujours immobile sans avoir bougé d'un pouce... C'était donc ce qu'on appelait le « stress » ? Quelle sensation étrange... Mon corps entier tremblait, je m'en souviens encore de ces frissons parcourant mon corps et faisant vibrer mon cœur au moment de me positionner sur la ligne de départ... Le sifflet retentis dans les airs dans un son strident, celui-ci annonçait le départ et donc mes jambes étaient entrées en action. L'atmosphère était lourde dans le stade à ce moment, c'était comme si je ne pouvais plus rien entendre mis à part mon souffle et le bruit de mes pas sur la piste. Mes adversaires ne m'intéressaient même pas lors du déroulement des vingt mètres, mes yeux étaient fixés sur la ligne d'arrivée, pour la première fois de ma jeunesse j'avais envie de vaincre. Était-ce uniquement pour la popularité ? Sur le moment, j'aurais certainement dis que non, tellement j'avais été pris au jeu. « Cinq… Dix… Quinze… VINGT !!! » Dans ma tête les mètres défilaient très rapidement au fur et à mesure de mon avancement sur la piste, même sans tourner la tête je pouvais ressentir les regards admiratifs qui étaient tous dirigés vers moi. Sans m'en rendre compte, je prenais de plus en plus de distance par rapport à mes adversaires... Il faut dire qu'aussi jeune, quelqu'un avec une facilité dans la course est très rare, donc lorsqu'il se trouve dans une compétition mineure il a très peu de chance de trouver un jeune aussi autant de potentiel que lui. Dans mon cas, c'est ce qui s'est passé, puisque je franchis la ligne d'arrivée dans un déluge d'applaudissement avec deux bonnes longueurs d'avances sur tous les autres participants. Un étrange sentiment m'occupait l'esprit à cet instant précis, pour la première fois j'étais réellement fier de moi sans me la frimé pour rien. Cela me faisait sourire d'un air niai, mais ce n'était qu'un instant, puisque la seconde d'après, je me mettais à prendre la grosse tête devant la tribune en prenant des positions de « star ». ♫ Je suis un génie ! Hé... Hé.... Fis-je en me grattant le crâne tout en riant bêtement. Après ce début fracassant sur la minuscule scène collégienne, j'allais aux entraînements avec un peu plus d'ardeurs, mais les tournois qui suivaient n'étaient pas aussi intéressants que le tout premier. Malgré les efforts fulgurant que je réalisais, aucun moyen de retrouver les sensations de ma première course, celle qui m'avait transcendé. Qu'importe, les victoires s'accumulaient et les conquêtes féminines également, avec l'âge les filles prenaient encore plus d'importance dans ma vie. J'étais heureux, je me voilerais la face de dire le contraire, mais déjà à ce moment précis de mon existence je pouvais sentir qu'il me manquait quelque chose. Une, deux, trois et vint la quatrième années, celle qui était synonyme d'entrée au lycée et donc de changement d'établissement. Pour moi cela signifiait également une remise en question sur le sport que je pratiquais, puisque où que j'aille le sport le plus populaire n'allait pas être le même... ♫ Hé... Hé... Seibu, hein ? Voyons, quel sport fait le plus chavirer le cœur des demoiselles de ce lycée !

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